logo   titre.gif (5875 octets)
 
Quick search:

-> Go

Order a result
Our policy
Our Goals

Why do you need us?

Disclaimer
Mailing-list

Biosoluce - Best of the best, clique vite !
 

cliquez pour agrandir
Erwin Schrödinger (à gauche), une cigarette allumée à la main, et Loki (à droite), un chaton inoffensif et inquiet, décédé de manière inexplicable.
Photo : Domaine public + nml
Comme autrichien et chat
Les expériences sadiques d’Erwin Schrödinger

Prix Nobel de physique en 1933 et titulaire d’une médaille Planck quatre ans plus tard, l’autrichien Erwin Schrödinger (1887-1961) fut un savant universellement admiré et respecté. Mais aujourd’hui, plus de cinquante ans après sa mort, les langues se délient et l’on découvre que, derrière les portes closes de son laboratoire, des expériences cruelles et absurdes ont été pratiquées sur des animaux familiers. Ce sont les propres lecteurs d’Erwin Schrödinger qui ont alerté les associations de défense des animaux, malheureusement bien trop tard. Le savant évoquait en effet les maltraitances dont il s’est rendu coupable dans ses notes et dans ses écrits. Pire, il l’a fait, des années durant dans un confondant climat d’impunité et avec une forme d’insouciance qui rend les faits encore plus dérangeants pour les amis des bêtes.

...L’indécision du chat...
On peut imaginer que toute sa vie, Erwin Schrödinger a été intrigué par le comportement des chats, qui semblent toujours hésiter sur ce qu’ils doivent faire. Chacun de nous a fait l’expérience de la porte : lorsqu’un chat se trouve sur le seuil d’une porte, il est fréquent qu’il refuse de choisir entre sortir et entrer. Alors même que c’est lui qui a demandé à sortir, il reste sur place, obstruant le passage, regardant la pluie ou la neige, et empêchant la personne qui lui a ouvert de fermer la porte. Les chats peuvent se montrer semblablement indécis devant la nourriture qu’on leur sert et qu’ils ont pourtant réclamé eux-mêmes : ils miaulent jusqu’à ce qu’on les serve puis, après avoir reniflé leur pâté, semblent ne pas en vouloir et miaulent à nouveau.
Ce genre de comportement, typique de nos amis félidés, est sans doute ce qui a poussé Erwin Schrödinger à se venger de manière sadique, par une expérience d’abord évoquée dans un court texte paru en 1935 et dont le titre banal dissimule un projet macabre et nauséabond : La situation actuelle en mécanique quantique (Die gegenwärtige Situation in der Quantenmechanik).

...Une chance sur deux...
L’expérience décrite par ce forcené de la science est la suivante : un malheureux chat se fait enfermer dans une boite dont il ne peut sortir et où se trouve un dispositif automatique qui se déclenche si un atome d’un corps radioactif se désintègre. L’événement a une chance sur deux de se produire. S’il advient, un marteau casse une fiole qui contient de l’acide cyanhydrique (le tristement célèbre Zyklon B utilisé dans les camps d’extermination nazis) sous pression. Si la fiole est brisée, le gaz mortel est vaporisé et le chat meurt en quelques minutes. Le but de cette expérience ? Prouver que tant qu’on n’a pas ouvert la boite, on ignore si le chat est mort ou vivant.
Combien de chats sont morts ainsi dans l’horrible laboratoire dublinois du docteur Schrödinger ? On n’en a pas la moindre idée. Les preuves ont été supprimées, le laboratoire vidé, et même les boites à chat on disparu ! Seuls restent quelques morceaux de verre brisés, et des notes à peine lisibles qui ne prouvent pas grand chose, car chez leur auteur, la frontière entre fiction et réalité est, jugent les psychiatres, assez floue.

...Le cas n’est pas isolé...
Cette page assez sombre de l’histoire des sciences n’a malheureusement rien d’isolé, de nombreux scientifiques qui, à la suite de René Descartes, jugent que les animaux ne pensent pas, et doutent même qu’ils souffrent, n’hésitent pas à torturer de malheureuses bêtes pour effectuer des démonstrations sans objet qui ne peuvent distraire que des esprits malades. Rappelons-nous par exemple le cas du héros industriel américain Thomas Edison, qui s’est amusé à électrocuter l’éléphante Topsy, en 1904, pour démontrer les dangers du courant alternatif. Aujourd’hui encore, dans le milieu très feutré de la science, le sujet est tabou et l’omerta règne en maître.

L’élément le plus cruel de l’expérience de Schrödinger, c’est que si un chat sur deux décède, cela signifie que l’autre reste en vie, qu’il erre, qu’il cherche son camarade sans jamais le trouver et sans comprendre ce qui s’est produit. Quelle conscience un chat a-t-il de la mort ? Voilà un mystère qu’aucune expérience de ce genre ne parviendra à percer.


imprimez cette pageImpression de cet article
 

Maurice Horst Chevalier
Il change de nom après-guerre, ayant conclu un marché avec l’administration américaine


Publicité

 

Twitter Facebook

 
 
Toutes nos rubriques : Accueil Actualité Anthropologie Apiculture Automédication Biologie Développement durable Diététique Droit Économie Épidémiologie Épistémologie Ethologie Gender studies Génétique Hypocondrie Neurologie Parasitologie Pédagogie Philologie Philosophie Physique Santé Sciences de l’éducation Sport Théologie Théorie du complot Ufologie Zoologie Liens externes
 
Who we are | Press | How we work | How you can help | My Account |