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Écouter de la musique R’n’B pourrait être une activité moins inoffensive qu’on le croit.
Photo : © Dimitrije Paunovic - Fotolia.com
Le téléphone portable serait hors de cause
Écouter de la musique R’n’B provoque des tumeurs cérébrales

Bien que cette version ait été officiellement tue par respect pour le secteur économique émergent des télécommunications, la communauté scientifique a longtemps attribué la vertigineuse augmentation du nombre de tumeurs cérébrales, notamment chez les jeunes, à l’usage du téléphone portable. La prestigieuse revue The New Auditionist propose une explication inattendue au phénomène : si le nombre de tumeurs du cerveau a été multiplié par quatre en dix ans, ce n’est pas à cause des système de communication mobile, c’est à cause de la musique R’n’B.

Justin Timberlake, R. Kelly et Rihanna seraient-ils à l’origine d’une des pires catastrophes sanitaires depuis l’épidémie d’encéphalite spongiforme bovine ? On est en droit de se poser la question. En effet, la courbe de l’augmentation du nombre de tumeurs cérébrales chez les jeunes, qui a subitement augmenté à la fin des années 1990 et n’a cessé de le faire depuis, est strictement parallèle à la courbe du nombre de titres de musique R’n’B mis sur le marché.
Le R’n’B est un genre musical récent assimilé à tort au « Rythm’n’blues », bien plus ancien et que l’on peut décrire comme étant la version noire américaine du « Rock’n’roll ». Le Rythm’n’blues est le genre musical auquel on peut rattacher Chuck Berry, Little Richard, Ike et Tina Turner ou encore le regretté Isaac Hayes.
Le R’n’B, bien plus récent donc, est né au milieu des années 1990 de la fusion du « Funk », de la « dance music », de la « soul music » et du « Hip-Hop ». Au premier abord, les deux genres musicaux semblent liés, mais ce n’est pas le cas et les chiffres en sont la preuve.
Le premier chercheur à s’être intéressé au phénomène, Larry Brenston, professeur de musique francophone à la faculté d’études musicologiques de Pasadena, s’est tout d’abord lancé sur une fausse piste : « J’ai tout de suite pensé que la faute incombait aux paroles des chansons de R’n’B, qui sont très particulières, d’un mièvrerie extravagante et truffées de rimes ridicules. Mais en fait cela concernait presque exclusivement le R’n’B francophone et ne pouvait suffire à expliquer le problème. »
La France fait en effet partie des pays qui se trouvent à l’avant-garde du mouvement musical R’n’B avec des artistes tels que Lââm, M Pokora, Shy’m, Ophélie Winter ou encore le groupe Tragédie.
Si ce n’était les paroles (explication neuropsychologique), c’était la musique (mécanisme neuromécanique). Un acousticien renommé s’est penché méthodiquement sur chacune des composantes d’un morceau musical : son rythme, sa mélodie, son timbre, ses harmonies et ses dynamiques. C’est bien sur ce dernier point que le R’n’B se distingue des autres genres musicaux. En effet, les producteurs d’albums de R’n’B ont pris l’habitude d’effectuer sur les morceaux qu’ils réalisent ce que l’on nomme une « compression dynamique », c’est à dire une atténuation du contraste acoustique à l’intérieur d’un morceau. Fréquences hautes et fréquences basses sont ramenées à un même niveau sonore, arasées, ce qui pose de nombreux problèmes tels que le besoin irrésistible, chez l’auditeur, de monter le son, ce qui n’arrange d’ailleurs rien. Bombardées de vibrations sonores de niveaux extrêmement égales, les oreilles, qui ne sont pas conçues pour cela, sont épuisées mais incapables de comprendre l’origine de l’agression dont elles sont victimes. Sans défenses, elles passent alors le relai au cerveau qui active un mécanisme de défense dans certaines zones bien précises. Cela ne fonctionne pas du tout et la situation ne peut alors qu’empirer, provoquant une prolifération anormale des cellules, ce que dans le langage courant les spécialistes nomment « tumeur ».

...Le R’n’B n’est pas très malin...
Fort heureusement, les affections provoquées par ce phénomène mécanico-acoustiques ne sont, le plus souvent, pas de nature maligne, c’est à dire que leur prolifération reste localisée et qu’une opération est possible. Il est dans ces cas possible de procéder à une ablation chirurgicale dans des conditions aujourd’hui extrêmement bien maîtrisées par le monde médical.
« Opérer est souvent inévitable... », explique un médecin célèbre qui a préféré s’exprimer sous couvert d’anonymat « ... mais la sécurité sociale ferait bien des économies en confisquant aux jeunes gens leurs lecteurs mp3 et en leur interdisant d’écouter les ritournelles de Usher, Alicia Keys et Beyoncé ! »
De son côté, le syndicat français des producteurs de musique R’n’B prend acte de ces nouveaux éléments et promet de chercher des solutions pour l’avenir, afin de développer ce que certains nomment déjà un « public durable » mais recommande à ses ministères de tutelle (ministère de la culture et ministère de la santé) de ne pas prendre de mesures unilatérales, rappelant dans son communiqué que, je cite, « des emplois sont en jeu ».



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Jocelynn Zoe Charming
Biologiste émérite, ancienne reine du lycée dans le Minnesotta. De cette première carrière, elle conserve un sourire éclatant, un goût pour la beauté et la bonne santé et de longs cheveux blonds.


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