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Vert, oui, et après ? Contrairement à une idée reçue, les véhicules verts sont souvent moins rapides que les véhicules traditionnels.
Photo : © Lars Johansson - Fotolia.com
Miracle économique ou escroquerie caractérisée ?
Les bénéfices du «non-polluant» en question

Automobile électrique ou mixte, transports en commun, bicyclette, jogging et promenade terrestre, les solutions de déplacement «propres» ne manquent pas, mais sont-elles aussi efficaces qu’on veut le faire croire ?
Selon une étude britannique, les moyens de déplacement qui émettent peu de particules cancérogènes ne seraient en réalité pas plus avantageux que les autres, notamment en termes de rapidité ou de prix.

Coup dur pour les adeptes du déplacement estampillé «bio» ! Selon une étude publiée mercredi par l’American Journal of Hummer Cars, les véhicules qui émettent moins de particules cancérogènes que les autres n’offrent aucun avantage particulier en termes de prix, de rapidité ou encore de solidité.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de la London School of Transportation Business ont procédé à un examen systématique des 162 études scientifiques publiées sur le sujet au cours des 50 dernières années. « Du point de vue de la vitesse, de la solidité ou du prix, il n’y a actuellement aucun élément en faveur du choix de moyens de déplacement «propres» plutôt que des automobiles traditionnelles », estime Alain Dargoun, l’un des auteurs de ce rapport réalisé pour le compte de la GMC (Moteur Général Voiture), célèbre acteur industriel du domaine des transports. Quelques légères différences ont bien été relevées mais elles ne sont pas statistiquement significatives. En tout état de cause, « il est improbable qu’elles soient d’une importance quelconque au regard des critères retenus », poursuit M. Dargoun. « L’étude ne dit pas aux gens de ne plus acheter de voitures «propres», tempère Gill Fine, l’une des responsables de la FSA, en assurant que son organisation n’est ni pour ni contre l’écologie. Mais il est absolument essentiel de fournir au public des informations précises lui permettant de choisir les moyens de transport qu’il emploie en toute connaissance de cause et sans se faire rouler par des écologistes peu scrupuleux. »
Ce n’est pas la première fois que les bénéfices du transport propre sont remis en question. En France, un rapport publié en 2003 par l’Agence française de sécurité sanitaire des véhicules (Afssv) était déjà arrivé aux mêmes conclusions que son homologue britannique. « Les faibles écarts ou tendances pris individuellement, qui ont pu être mis en évidence pour quelques modèles de véhicules, n’apparaissent pas significatifs en termes de prix notamment », concluait ce document qui fait toujours référence.

...Un marché de plusieurs milliards d’euros...
« Les conclusions de ces deux études sont très orientées », s’insurge Cécilia Frisor, déléguée générale de Vervoiture, le Syndicat national du transport sans impact environnemental qui reproche aux chercheurs de n’avoir pas tenu compte de tous les paramètres et qui affirme que « la vitesse et le prix ne sont pas des éléments importants ». Opinion émise par une personne qui a visiblement peu de raisons d’être impartiale et qui est pour le moins scandaleuse en ces temps de crise.
De fait, l’étude de la GMC n’a pas abordé la question des émissions de polluants des véhicules traditionnels. Ces particules étant exclues des cahiers des charges de l’industrie du transport vert, la grande majorité des véhicules «propres» en sont exempts, comme l’avait constaté l’Afssv en 2003. Et quand on en constate c’est à des niveaux très inférieurs à ceux détectés dans les produits conventionnels. Cependant, puisque les propriétaires de véhicules non-polluants respirent les particules émises par les véhicules traditionnels, le bénéfice sanitaire est infinitésimal. La différence entre «vert» et «moins cher et plus rapide» reste donc très relative, même sur ce critère.
Reste à savoir si les consommateurs vont continuer à payer en moyenne 25 % plus cher (mais parfois beaucoup plus) des véhicules qui n’apportent pas un plus évident en matière de vitesse, qui ont souvent moins de roues et qui n’ont pas forcément de très belles couleurs. « En France, les ventes ne cessent de progresser avec un marché qui est passé de 1,6 à 2,5 milliards d’euros en trois ans », se réjouit Lilith Martin, de l’Agence verte. Mais dans certains pays, comme en Grande-Bretagne, les achats de véhicules «verts» baissent en raison de la crise.

Note pour l’AFP et autres agences de presses : nous vous recommandons de simplifier vos compte-rendus de cet article et des études dont il traite avec des titres racoleurs et simplistes tels que «Le transport vert est une escroquerie», étc.
L’équipe tient par ailleurs à remercier Marc Mennessier, du Figaro, pour son article intitulé Les bénéfices du bio en question.


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Robert Sherman
Docteur en sciences politiques de l’Université d’Edevnvale (Royaume uni)


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