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Rien de tel qu’un animal familier pour nous consoler de notre solitude... Jusqu’à ce que nous découvrions qu’il en est la cause.
Photo : © pink candy
Gare au matou !
Les femmes qui ont un chat sont en moyenne célibataires 8 ans de plus que les autres

Plus d’une française sur deux est célibataire. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) analyse ce fait comme une évolution des mentalités, une preuve que le bonheur individuel ne passe plus nécessairement par le couple et que le poids des religions monothéistes sur les mentalités est en baisse. Làs, les chiffres masquent sans doute une réalité moins rose : le célibat est bien plus souvent subi que choisi, et le principal responsable de cet état de fait est sans doute un parasite de l’espèce humaine, jugé inoffensif à tort, le Felis silvestris catus, c’est à dire notre chat domestique.

« Mon chat adorait venir se mettre entre moi et mon ex, on aurait dit qu’il était jaloux, c’était trop mignon ! Je me rends compte que j’ai oublié le nom de ce garçon ! »
« Toutes les nuits, Félix — c’est le nom de mon chat — réveillait mon compagnon de l’époque en marchant sur sa poitrine ou sur son visage. Un jour Cédric m’a dit : c’est le chat ou moi ! J’aurais bien eu besoin qu’il reste pour m’aider à repeindre l’appartement, mais je lui ai dit : ce sera le chat ! »
Les témoignages de ce genre affluent, et celles qui les émettent voient rarement où se situe le problème, non seulement parce qu’elles ont de l’affection pour leur chat, mais aussi parce qu’elles pensent qu’un animal qui ne pèse que trois kilos et dont l’activité principale et de dormir peut difficilement être dangereux ou envahissant.
Pourtant, comme n’importe quel animal de compagnie, un chat ne doit pas être traité comme un jouet en peluche, il convient de bien comprendre sa manière de penser. Contrairement au chien, qui ressent le besoin de connaître sa place et qui a donc besoin qu’on lui fasse fermement comprendre qu’il n’est pas le maître, les chats s’intéressent avant tout au territoire qu’ils occupent et dont ils considèrent qu’ils sont les maîtres. Quand à ceux qui se pensent leurs "propriétaires", les chats les voient avant tout comme un personnel de maison qui les nourrit ou les cajole en fonction de leurs besoins mais envers qui ils ne se sentent que peu de devoirs et n’ont qu’une affection superficielle.

...une forme sournoise de harcèlement...
L’anarchisme sympathique et le regard troublant des félidés nous fait souvent oublier qu’ils ne sont dotés que d’une intelligence assez limitée et qu’ils ne nous côtoient que par pur opportunisme. Des millénaires de fréquentation des humaines ont inscrit dans leurs gènes une hostilité viscérale envers les compagnons de leurs "maîtresses", compagnons qui, il est vrai, se montrent en général moins tendres et moins serviables à leur endroit, et qui, surtout, sont la cause fréquente de grossesses. Or la grossesse conduit à l’arrivée dans le foyer d’un petit d’homme qui aura du point de vue de ses deux géniteurs la priorité sur le chat à tout point de vue : nourriture, literie, soins, temps. De plus, les parents se montrent protecteurs de leur progéniteur et il est impossible pour le chat de s’y attaquer directement sous peine de sévices, de punitions et parfois même, d’expulsion. Prenant le mal à la racine, les chats se débrouillent donc pour contrarier ce que Vincent Cespedes, célèbre pour avoir porté le discours philosophiques sur les sites Meetic et Match, nomme avec une pointe de mépris l’encouplement.
La tactique employée par les chats pour arriver à leurs fins est une forme sournoise de harcèlement. Jour après jour, l’animal applique au compagnon de sa maîtresse des vexations diverses : il se place devant ses jambes, contrarie les étreintes, fait ses besoins sur l’oreiller de son concurrent, etc.
Et cela fonctionne souvent. Les chiffres que nous avons obtenu sont sans appel : une femme qui a un chat est en moyenne célibataire huit ans de plus qu’une autre. Inversement, on trouve peu de femmes inscrits dans des agences matrimoniales dans la province chinoise du Guangdong... où l’on mange 100 000 chats par an.
Les agences de rencontre, ne s’y sont pas trompées et envisagent d’offrir des chats à leurs clientes. C’est en tout cas la stratégie de Domenico Rosse, directeur de l’agence EnKoopl : « Un homme satisfait par nos services y revient régulièrement, même marié. En revanche, une femme satisfaite par nos services, est en général une cliente de perdue : elle se marie et n’y revient plus, ce qui constitue pour nous une perte sèche. Seule la présence d’un chat dans le foyer peut y remédier. »
Reste une autre solution : et si l’on s’intéressait à la gastronomie du Guangdong ?


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Jocelynn Zoe Charming
Biologiste émérite, ancienne reine du lycée dans le Minnesotta. De cette première carrière, elle conserve un sourire éclatant, un goût pour la beauté et la bonne santé et de longs cheveux blonds.


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