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Cesser de fumer, un rêve bientôt accessible ?
Photo : © Iryna Kurhan - Fotolia.com
Lutte contre la tabagie
Sevrage chimique : progrès significatifs de la recherche

Cesser de fumer est l’obsession récurrente de millions de personnes à travers le monde. Une molécule, le PolyphénolphénoamanitixCTM apporte peut-être une solution définitive au problème de la dépendance tabagique en prenant le mal à la racine, c’est à dire en supprimant la sensation de plaisir qui accompagne la consommation de nicotine. Mieux, cette molécule est peut-être à même d’agir de la même manière pour supprimer la dépendance à de nombreuses autres drogues des tableaux I à IV du classement mondial des psychotropes. Les premiers essais sur des humains réalisés en Chine cette année ouvrent de grandes perspectives.

« C’est sans doute une nouvelle ère qui s’ouvre à nous » martèle Gérard Aguth à ses équipes. Visiteur médical depuis plus de vingt ans, il connait l’art et la manière de galvaniser ses troupes. Quand un nouveau médicament lui est confié, il y croit et il sait faire en sorte que les autres y croient avec lui. Mais avec StopclopamanixTM, il est bien plus qu’enthousiaste, et c’est ce qui lui a donné l’envie, en dehors de ses heures de travail, de créer un blog où il consigne jour après jour l’actualité de ce produit miracle dont il est impatient de voir arriver la commercialisation. Rumeurs, annonces de disponibilité, tests effectués par des privilégiés ou des insiders anonymes, tout y passe sur ce site qui connaît une affluence record : plus de 10 000 visiteurs par jour. « Mon hébergeur voulait couper l’accès à mon site : trop de bande passante. J’ai du négocier ferme ». Et la négociation, il s’y connait. Avec les commissions que lui ont reversé les laboratoires pharmaceutiques qui ont recours à ses services, il s’est offert une piscine de douze mètres. « L’an prochain, je pense à un tennis », ajoute-t-il avec malice.

...Success-story...
Il existe plus de 20 000 "visiteurs médicaux" en France et Gérard Aguth a la fierté d’être un des plus productifs. Formé sur le tas (« à l’époque, le diplôme de visiteur médical n’était pas une obligation : on était des VRP comme les autres, j’aurais pu vendre du Pastis, du Picon ou du Vulcano, ça n’aurait rien changé »), ses méthodes rentre-dedans sont sa marque de fabrique : « Les généralistes, je les ai à l’usure ! » Son secret ? Les dons d’échantillons gratuits et les invitations à des séances d’information sur de nouveaux produits. Séances qui se déroulent généralement dans des palaces du Maroc ou des Îles Baléares, aux Bahamas, à Saint Domingue, tous frais payés il va de soi. « C’est contraire à la charte du visiteur médical, je sais bien, mais c’est une habitude pour moi, une tradition personnelle... Il y aurait des déçus si je me mettais aux nouvelles méthodes ».
Un homme de convictions, en somme.

En France, on estime à près de 3 milliards d’euros le budget que consacrent annuellement les laboratoires à envoyer des visiteurs médicaux expliquer aux médecins quels médicaments ils doivent prescrire : « La visite médicale, financée en fait par la collectivité à travers les prix administrés du médicament s’avère un moyen très coûteux d’apporter de l’information aux généralistes : plus de 25 000 euros par médecin généraliste et par an. »(L’Information des médecins généralistes sur le médicament, rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales, septembre 2007).

...Le médicament de la dernière chance...
Sur son site, Gérard Aguth fait donc la publicité du StopclopamanixTM, son nouveau bébé en somme, qu’il compte dorloter comme il ne l’a fait jusqu’ici avec aucun autre médicament. Il faut dire que Gérard Aguth est le cœur de cible de ce nouveau produit : gros fumeur, il boit énormément (« Je n’ai ni amis, ni famille, je passe le clair de mon temps sur les routes, ma piscine, je ne l’ai quasiment jamais vue »), et pire, le stress dans lequel sa profession le plonge l’a depuis longtemps poussé à consommer de nombreux psychotropes, de la caféïne à la cocaïne en passant par les amphétamines, les anti-dépresseurs et les neuroleptiques. Avec les échantillons que lui fournissent ses clients, il ne manque jamais de rien dans le domaine.
Pour se stimuler, pour se calmer, pour se réveiller ou pour s’endormir, il a tout essayé. Tout. « Je suis rincé, fini, je n’ai pas de vie, je n’existe pas, je suis un déchet, je suis une merde », se dit-il souvent lorsqu’il est seul devant le poste défectueux d’un hôtel crasseux ou lorsqu’il quitte une triste fille de joie rencontrée dans un bar à camions une demie-heure plus tôt.
« Ce médoc, c’est ma dernière chance ! », dit-il souvent. On le croit sans peine.
Mais au fait, qu’est-ce que le StopclopamanixTM ? Ce médicament miracle a peut-être été inventé dans les années 1910, un peu par hasard. Alors qu’il cherchait à mettre au point un gaz de combat mortel, le futur Nobel de chimie Fritz Haber aurait synthétisé une molécule nouvelle, le PolyphénolphénoamanitixCTM. Jugeant ce résultat sans intérêt, il semble qu’il en ait laissé la formule dans un tiroir, négligeant de déposer le brevet. Fritz Haber décède au moment de l’accession des nazis au pouvoir, ses meubles sont la propriété d’un laboratoire berlinois. C’est par hasard, lors d’une vente aux enchères d’archives scientifiques organisées après la capitulation allemande que le précieux document, parmi des milliers d’autres, atterrit dans les mains du fondé de pouvoir de la société française SOGEMEDIC.
Ignorant tout de l’usage de cette molécule, la société SOGEMEDIC en entreprend la synthèse. Le produit est testé sur divers mammifères, sans résultat significatif. Et puis, toujours par hasard, un employé d’entretien est accidentellement exposé aux émanations d’une vaporisation de PolyphénolphénoamanitixCTM pendant plusieurs semaines. Il n’en ressent pas d’effets secondaires particuliers, mais ses collègues notent un changement de son comportement : il ne fume plus, il est sobre et il cesse de jouer aux courses. En fait, plus rien ne lui procure de plaisir, ni le tabac, ni la bière, ni l’excitation du jeu ou encore la bonne chère. On comprend alors à quoi le PolyphénolphénoamanitixCTM est bon : il inhibe toute sensation de plaisir chez celui qui y est soumis. Sans quête de plaisir, le sujet n’a plus aucun vice et peut vivre une vie absolument normale et dénuée de soucis, sans tristesse, sans questions inutiles.

Certains observateurs s’alarment et voient dans cette molécule un « pousse-au-suicide ». Divers essais en laboratoire permettent pourtant d’être optimiste à ce sujet, le taux de suicide des organismes soumis à la molécule est, contre toute attente, nettement inférieur au taux de suicide normal, notamment chez le rat. La question n’est pas sans importance car les dignitaires religieux des principaux cultes monothéistes proscrivent le suicide et freineraient sans doute la commercialisation du produit si un tel effet était observé.

Il ne nous reste plus qu’à souhaiter une bonne chance à Gérard Aguth et beaucoup de succès dans son entreprise de promotion du StopclopamanixTM.


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Rutger Vönk
Ses recherches controversées sur les cerveaux endomagés expérimentalement ont fait couler beaucoup d’encre


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