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Couple d’hominidés (reconstitution au Musée d’histoire naturelle de NY)
Photo : Dschwen (GFDL), traitement Jnl
L’étude qui accuse
98% des documentaires-fiction consacrés à la préhistoire délirent sur les moeurs sexuelles de l’époque

Une étude SOA révèle que la quasi-totalité des documentaires-fiction à caractère pédagogique qui sont consacrés à la préhistoire se rend coupable de fournir au public une vision fantaisiste de la sexualité de nos ancêtres hominidés. En effet, des producteurs de documentaires tels que The Discovery Channel, la BBC, National Geographic Channel, Planet, etc., présentent à leurs téléspectateurs des reconstitutions télévisées de la vie aux temps préhistoriques. Ces programmes sont les descendants directs des impressionnants "dioramas", des "diaporamas" et autres "tableaux en relief" qui encombrent les musées d’histoire naturelle et qui entendent donner au public le plus large une vision vivante des mœurs de l’âge de pierre. Puisqu’il est impossible de tourner un documentaire sur un sujet passé, ces films sont des reconstitutions réalisées avec des acteurs et, de plus en plus fréquemment, avec des moyens numériques. La scénarisation de ces fictions pose un problème évident : nous ne connaissons qu’une petite partie du quotidien des hommes et des femmes de la préhistoire. Nous savons qu’ils chassaient et qu’ils cueillaient pour se nourrir. Nous imaginons la manière dont ils communiquaient en observant leurs caractéristiques crâniennes, nous imaginons leur éventuelle religiosité en fonction d’indices divers (postures de personnes inhumées, pierres levées, etc.). Dans bien des cas, les paléontologues dont les travaux inspirent ces films se sont aussi penchés sur l’anthropologie moderne et notamment sur l’étude de peuples "sauvages" ayant rencontré très tardivement la civilisation tels que les habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou certains indiens d’Amazonie.

Or les fictions pédagogiques portant sur la préhistoire ne tiennent presque jamais compte de l’anthropologie lorsqu’elles abordent la question de la sexualité des humains préhistoriques. Certaines inventent des rites de mariage plus ou moins absurdes. La plupart insiste sur la valeur sacrée du couple stable et indivisible. Certains vont jusqu’à proposer de très amusantes scènes de séduction où, invariablement, la femelle cro-magnon parvient à amadouer son compagnon (en jouant de la musique, dans "L’Odyssée de l’Espèce", par exemple) et à lui imposer un goût pour le confort affectif et la vie de famille bourgeoise. Plus proche de la description de la vie de famille véhiculée par "La famille Pierrafeu" que de ce que la science peut déduire de ses observations, cette vision est pourtant validée par les experts qui sont interviewés dans la partie "entretiens" qui compose la plupart de ces programmes. Notons au passage que les fictions pédagogiques qui ne divaguent pas sur le sujet sont celles qui évitent de l’aborder : impossible de savoir quelle est la part de sagesse et quelle est la part de pudibonderie ici.

Nul doute que ces programmes constitueront, dans quelques années, un excellent objet d’étude de la libido de l’homo-sapiens sapiens de la fin du deuxième millénaire.


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Maurice Horst Chevalier
Il change de nom après-guerre, ayant conclu un marché avec l’administration américaine


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