La pratique du monocycle en Bretagne est particulièrement vivifiante (montage)
Photo : Scientists of America
Cyclotourisme à une seule roue
La pratique du monocycle en Bretagne favorise le développement musculaire
Une étude récente démontre ce que tous les pratiquants du monocycle pressentaient depuis longtemps déjà : la pratique de ce sport est encore plus favorable au développement musculaire lorsqu’il est pratiqué en Bretagne.
Le monocycle (vélo à une seule roue), qui fut longtemps cantonné aux arts du cirque est à présent un sport et un loisir à part entière. Réclamant tout à la fois une certaine puissance physique (les pédales sont fixées à la roue, il n’y a pas de démultiplication de la force du cycliste) et un grand sens de l’équilibre (il n’y a qu’une roue), la maitrise du monocycle développe ces qualités chez ses praticiens.
« Le monocycle fait travailler 99,99% des muscles » assure un marchand de monocycles à Quimper qui ajoute « ...et c’est encore plus vrai en Bretagne ».
La Bretagne, que l’on appelait autrefois Basse-Bretagne, est une région française pour le moins à part (comme en témoigne les revendications autonomistes chroniquement exprimées par certains bretons). Soumise à un climat océanique et non au climat continental dans lequel baigne le reste du pays, son altitude maximale est assez peu élevée (le point culminant de la région, Roc’h Ruz, se trouve à 385m au dessus du niveau de la mer), ce qui est très important pour le monocycle, discipline presque impossible à pratiquer sur une pente, particulièrement dans le sens de la descente puisque les monocycles ne permettent pas la circulation en « roue libre ».
...attention au sable...
Les landes désolées qui bordent les côtes bretonnes sont idéales pour rendre la pratique du monocycle exténuante sans pour autant être totalement impossible. Le terrain n’est ni plat ni trop accidenté, les sportifs doivent y lutter contre le vent et le crachin mais ils n’y risquent pas pour autant de faire dangereuses glissades dans la boue, la végétation des landes étant particulièrement sèche et stable. La piqure des chardons sur les mollets force par ailleurs le monocycliste à rester vigilant et à maîtriser la conduite de son étrange véhicule.
« L’air marin favorise l’endurance » ajoute un employé de l’IFREMER qui avertit cependant : « ...Les plages de sable constituent aussi un extraordinaire terrain, mais il faut préférer le sable un peu humide au sable sec qui peut endommager le monocycle ».
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Belinda S. Kapooh
(Physique)